Ma dysorthographie, ma souffrance
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La dysorthographie fait partie de la grande famille des troubles de l'apprentissage dans laquelle on retrouve la très connue dyslexie.
Loin de moi de vous faire une liste de tous les troubles de l'apprentissage, il y en a quelques-uns. Mais, on peut en avoir plusieurs avec des symptômes plus ou moins important. Pour avoir la liste, je vous oriente sur la page Wikipédia des Troubles dys.
La dysorthographie comme son nom le laisse penser, est un trouble de l'apprentissage de l'écriture et surtout de orthographe. Mais elle inclue des troubles que l'on retrouve dans la dyslexie (lecture).
Voici une petite liste de symptômes, je ne mets pas tout car c'est très long :
faute orthographe, de conjugaison, de grammaire
pauvreté d'écriture, réutilisation de mots ou répétition
mauvaise mémorisation de l'orthographe
omissions de mots
inversion des lettres
découpe des mots
disparition ou transformation de certains sons ou syllabes
difficulté à écrire : mauvaise tenue du crayon, soucis pour reproduire des lettres, soucis moteur, etc.
écriture lente
substitution de sons proches
erreur de lecture sur des mots assez proches
soucis avec les homophones
confusion grammaticale
trouble de l'attention
Ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux ont du remarquer une partie de mes symptômes quand j'écris des réponses.
Comme on l'a vu, les troubles dys sont des troubles de l'apprentissage et cela a encore un impact dans ma vie privé, comme ma scolarité, comme professionnel, ma vie de tous les jours.
Je vais que parlé du côté privé, donc ma vie de tous les jours.
Durant mon enfance, suite à mes difficultés d'apprentissage au CP (partie développée plus loin) jusqu'à ma vie d'adulte, j'ai dérouillé au niveau de ma famille et proche. Par mon père adoptif et aussi en partie par ma mère, d'autre membre de la famille, j'ai pris dans la gueule le fait que je suis une débile, une attardée pour forcer le trait, mais vécu comme tel. J'ai été rabaissée en permanence, car je ne savais pas bien écrire. Vous verriez le nombre de cartes postales qui ont fini déchirer parce que je devais les réécrire de force. Ma patience a été plus que tester, c'est mon entrainement de moine Shaolin qui ne m'a pas du tout rendu zen, bien au contraire.
Je n'aime pas écrire et écrire ce texte va être un moment difficile bien que cela soit via un clavier.
Du fait que je dois prendre plus de temps pour apprendre n'a pas non plus aidé, on n'arrêtait pas de me dire que j'étais une faignante, une bonne rien, que je ne ferais jamais rien de ma vie.
J'en parlerai plus loin, ma mère m'a fait faire de l'orthophonie.
Les réseaux sociaux sont durs pour moi, c'est le jugement, le regard et les réflexions dénigrantes qui me pèsent.
C'est très dur à encaisser, je fais beaucoup d'effort, ses efforts sont épuisants à un point que vous n'imaginez même pas, surtout quand personne ne le voit. Finir en larme, craqué, en péter un câble, ça arrive. L'une des raisons pour laquelle l'informatique, la lecture, les films, les concerts et l'isolement sont mes refuges. Car oui, aller a des concerts ou au cinéma seule ne me dérange aucunement, comme aller boire un verre ou manger au resto dans mon coin pour décompresser. Certes, je n'aime pas la foule, mais cela est lié au traumatisme de ma vie professionnel parisienne. Et paradoxalement, j'ai un énorme besoin de communiquer pour fuir cette douleur.
En gros, j'ai un poids lié à cette dysorthographie qui m'a forgé, m'a peut-être aidé comme devenir mon boulet. Ce poids est lourd au point que ça a détruit une partie de ma vie, surtout avec ses connards intolérants d'inclusif, inclusif à géométrie variable.
Ma sœur me contacte régulièrement pour son second enfant qui lui aussi a des troubles dys. Le pauvre, lui, doit jongler entre l'anglais, le français et une époque le chinois, car ma sœur vivait à Singapour et maintenant aux USA. Mon neveu a dans son malheur un bien meilleur suivit que j'ai pu avoir, en partie dû au fait que ma sœur voyait mes galères sans forcément les comprendre, mais aussi que l'état de Californie a un bien meilleur suivit des personnes dys par rapport à la France.
Une chose que l'on ne sait pas forcément, la langue anglaise est une horreur pour les personnes dys. (je n'ai pas réussi à remettre la main sur la source de cette information)
Dernièrement en discutant avec ma mère de mes soucis dys, elle m'a avoué qu'elle a un trouble dys, la dyscalculie (difficulté avec le calcul)
Tout allait pour le mieux jusqu'au CP. Et à partir de ce moment il y a eu un effet boule de neige négatif sur ma vie actuelle.
Le CP, c'est simple, je l'ai redoublé.
Le redoublement était inévitable avec une institutrice dans l'enseignant privé qui au vu de mes difficultés m'a déplacé au fond de la classe et ne s'intéressait pas à moi. J'ai passé une année scolaire à être dans mon coin, limite le vilain petit canard attardé.
Qu'est-ce que je faisais durant cette première année de CP ? Suivre comme je pouvais et quand je décrochais, dessins ou je prenais les jouets. Ceux qui voulaient jouer avec moi, eux se faisaient engueuler, alors que moi rien.
À partir cette première année de CP, les mercredis matin étaient rythmés par orthophoniste. Dans les années 80, on n'avait pas école le mercredi matin, mais le samedi matin.
La seconde année de CP, j'ai changé d'école primaire (publique) qui était dans un autre village. Dans les faits, à ce moment-là, on était à mi-chemin de deux villages.
Les choses ont été un poil mieux avec un début d'année où j'avais les bases de lecture et d'écriture. Mais surtout une classe plus petite : environ 10 élèves ou l'institutrice pouvait me consacrer plus de temps. Car l'autre école primaire, on était proche de 30 élèves.
Rien de spécial, des 0 en dictée qui me suivront du primaire au collège.
Je continue mes séances chez l'orthophoniste, mais cela n'arrange pas mon français. Je dirais que cela aurait limité ma casse scolaire.
Sur les autres matières :
mathématique : comme un poisson dans l'eau
géographie : des soucis avec certains noms de pays ou fleuves/rivières ou montagne aux consonances trop proche
histoire : très mauvaises assimilations des dates et des noms, mais je m'en sortais
Le collège a été fait dans un établissement privé ou j'étais interne. Les cours allaient de lundi au vendredi et le samedi a été remplacé par le mercredi matin. Les salles de classes, 30 à 35 élèves. On était fin 80 début 90.
Petite digression historique :
6ème (89/90) : chute du mur de Berlin
5ème (90/91) : tous les soir dans la salle d'étude on avait un moment ou l'on nous faisait suivre la Guerre du Golf
Durant les années de collèges, j'ai continué d'aller chez l'orthophoniste. Mais au fils des années, les séances étaient de plus espacées et finir par disparaitre durant mon année de troisième.
Au niveau de l'apprentissage :
Histoire géographie : on ne change rien par rapport au primaire
Mathématique, physique, chimie, sciences naturelles : globalement ,je ne travaille pas les matières et j'ai d'excellentes notes, dont souvent les meilleurs.
Français : les dictées, ce sont des zéros, les dissertations rarement la moyenne, la grammaire, je m'en sors
Anglais : carnage sur l'apprentissage, on se moque, car j'ai beaucoup de mal à bien prononcer les mots qui sont phonétiquement trop proches. Les dictées en anglais, là, c'était incompréhensible, normal que pour le coup, c'était écrit comme si j'étais dyslexique.
Espagnol LV2 : pas très glorieux comme l'anglais
Musique : un carnage auditif où je ne comprenais aucune des subtilités. Je reviendrai plus tard sur la musique.
Arts plastiques : aucun talent
Sport : aucun talent en dehors du tennis, de l'escalade, du judo et du handball sur les cours d'eps.
Technologie : un peu de mal avec l'électronique, surtout les portes logiques, l'informatique, je me faisais chier, car j'en savais plus que les profs. Normal avec un oncle qui bossait chez Nixdorf Computer, un grand-père qui a bossé avec des cartes perforées, un CPC 6128 à la maison, des PC chez mon oncle. Le dessin technique bof tout comme les trucs de pliage de l'acier, les perceuses à colonne et d'autre que j'ai certainement oublié.
Dans mon collège les prof et pion avaient mis en place en 6 et 5ème un système d'entre aide entre élève. Cela m'a beaucoup aidé.
En parallèle du collège, chaque samedi matin, ma mère avait fait l'effort financier de prendre une personne pour m'aider à améliorer en français et en anglais. Un été, j'ai même fait un mois de cours complet pour tenter de revenir au niveau en français et en anglais.
Parlons de l'orientation, le passage de la 5ème à la 4ème a failli me faire arriver en section pro. À l'époque, c'était en la voie de garage pour ne pas s'embêter avec les gens mal adaptés au système de l'enseignement. Mon niveau dans les matières scientifiques m'a plus qu'aidé pour rester dans la filière générale.
Le passage du collège au lycée, les choses se compliquent, car je n'ai clairement pas le niveau en français et en langues étrangères. Il est question que je fasse un lycée agricole ou technologique.
Dans mon coin, lycée agricole, ça veut dire que tu vas bouffer de la vigne ou des céréales. Pas très bien pour moi qui suis allergiques à beaucoup de pollens et aux graminées. De toute manière, dans ma campagne, on savait presque tous conduire un tracteur voir la voiture pour certains.
Bref, la filière agricole, ça ne me dit rien, horaires de merde, mes allergies et je préfère la biologie, l'informatique, la physique-chimie. Donc, je pars sur une filière technologique. Et hasard du calendrier, on change les bacs pour mon arrivée en seconde. Cela veut dire, plus de bac : A, B, C, E, E, F et G. On remplace par les filières : L, ES, S et des noms à la cons pour les ex bac F & G.
Vous ne savez pas encore ou atterrie en filière technologique, j'ai choisi l'ex filière F7 devenu STL et qui regroupe les ex bac: F5 (physique), F6 (Chimie), F7 (Biochimie) & F7' (Biologie).
Me voilà inscrite dans un lycée technique tout neuf pour décharger un lycée surchargé. Double avantage, on part sur les nouvelles bases : matériel neuf, plus de classes, lycée adapté pour les différentes filières techniques enseignées.
J'ai fait la demande de ne pas avoir d'espagnol, car facultatif en filière technique. Choix de ma part, parce que je savais que j'allais au casse-pipe avec l'espagnol.
Au lycée, j'ai vécu des moments difficiles
en seconde via la mort de Kurt Cobain, grande fane
l'alien de la filière techno STL qui écoute du métal extrême, même pour les STI j'étais la bourrine
problème de santé lié à ma croissance sur mes genoux qui m'ont value de ne pas faire beaucoup de sport en 2nd et première
Au niveau de la dysorthographie, j'ai toujours les mêmes difficultés. Le fait d'avoir beaucoup de TP axés science sont mes meilleurs moments. Sur les TP, les besoins d'écrire est relativement réduit, on était sûr des feuilles millimétrées, formule et calcul.
Je reprends mes petits points pour les matières
Français : les études de texte ou les synthèses, ça allait, mais jamais de note supérieure à 10.
Anglais : en seconde ça allait et catastrophe en première et terminale, car j'avais la même prof, je n'existais pas et une moyenne entre 0 et 4.
Histoire géographie : juste mes petits soucis sur l'apprentissage des noms et des dates
Mathématique : rien de spécial
Biologie : rien de spécial en dehors de mon rédactionnel
Biochimie : catastrophe, entre des abréviations ou nom trop proche, j'ai galéré. Et j'ai fait un super dernier trimestre en terminal, car toutes les briques apprises depuis 2 ans devenais logique
Microbiologie : encore mes soucis liés à des sonorités trop proches et l'utilisation du latin
Chimie et chimie orga : rien de particulier
Philosophie : excellente note parce que je n'abordais la matière pas comme étant une matière littéraire, mais une matière scientifique. La prof s'arrachait les cheveux avec des concepts liés, mes lectures sur la théorie du chaos, les mathématiques fractales, la hard sf, les mathématiciens grecs et Descartes. Et à l'épreuve du bac, rétamage 7 alors que ma moyenne était de 16.
Puis viens la partie dossier à faire en terminal pour accéder au BTS ou IUT (ça coutait un bras en timbre, vu que l'on envoyait à chaque structure nos dossiers papier avec l'enveloppe pré-affranchie pour la réponse). Vu mes notes en anglais, français et mes notes au-dessus de la moyenne, mais pas suffisante en biochimie. Les verdicts ont été simples, refus.
En année de terminal, j'ai passé en parallèle les épreuves pour l'École de Maistrance pour devenir sous-officier de la marine. Je n'y suis pas restée longtemps, j'ai trop idéalisé la vie de militaire. Puis les femmes dans l'école, c'était le début et pas top.
Refusé des BTS et IUT, j'ai cassé mon engagement militaire, que faire ? Je suis allée en prépa kiné sans vraiment vouloir faire ce métier. J'ai dû rattraper mon décalage en math et physique par rapport aux bacs S présent. Niveau biologie, c'était trop simple. Au final, j'ai réussi quelques concours, mais pas en kiné, mais en pédicure podologue.
Pour ses études, ma dysorthographie m'a posé beaucoup de difficulté avec les sonorités trop proche (oui, c'est récurent). Résultat, j'ai dû redoubler ma première année.
Durant mon cursus, je me faisais chambrer pour mon français écrit et des profs me disait que je n'aurais jamais mon diplôme. Vous savez quoi, j'ai eu mon diplôme, car le mémoire, c'est juste de la bibliographie, et le diplôme, c'est orienté sur la pratique et des questions orales devant un jury.
J'ai du effectué une réorientation professionnel et la part chance, je suis passée à côté de toute réflexion en dehors de l'anglais où je galérais.
Ma scolarité comme ma vie privée ou processionnelle a vu évoluer mon écriture manuscrite.
Pour commencer, je suis droitière, je tiens mon stylo d'une façon peu classique. C'est-à-dire un peu comme un gaucher qui casse son poignet pour écrire.
Cette position de tenir mon stylo fait que j'ai rapidement une fatigue au poignet malgré tout mes efforts pour avoir la bonne position qui me ralentit encore plus dans mon écriture. Car oui, j'ai une écriture lente. Cela est un autre trouble dys : la dysgraphie. On rajoute une couche d'ennuis supplémentaire, youpi. Je me suis aperçue de ce syndrome en écrivant le texte, voire quelques petits symptômes de la dyslexie.
Pour revenir à l'évolution de mon écriture manuscrite, le passage du primaire au collège, puis du collège au lycée, etc. ne sait pas améliorer, elle a empiré au fil des années. Je peux expliquer en partie cette détérioration de l'écriture :
l'écriture est un supplice, car plus on avance dans le parcours scolaire, plus ça va vite
inconsciemment essayer de cacher mon orthographe aux autres pour éviter de me prendre des réflexions sur mon orthographe
En résumé, c'est la galère du job d'été à ma vie actuelle
En job d'été, je devais faire des lettres de motivations comme mes premières réponses aux annonces d'embauches. J'ai apprécié le moment ou les lettres de motivation pouvaient être faite à l'ordinateur et non plus manuscrite. Les lettres manuscrites, il y en a eu un très gros paquet à la poubelle, on parle d'une cinquantaine de tentatives pour avoir quelques chose de convenable.
Un moment très dur pour moi lorsque je devais rédiger des courriers pour les médecins ou les chirurgiens. Je faisais le minimum syndical, pas par feignantise, mais par peur des jugements.
Quand j'ai débuté ma seconde vie professionnelle, j'ai fait du support comme beaucoup dont des mails et forcément remplir l'outil de ticketing. J'ai eu des réflexions.
Maintenant que j'ai plus d'expérience, je ne veux plus de contact avec des clients, je veux rester derrière sans écris car je suis épuisée des remarques sur mon écritures malgré mes efforts.
J'ai eu sur un job droit à me faire descendre en flèche par mon supérieur. J'avais écrit pleins de doc, de procédure et j'ai eu comme résultat : "J'ai lu 2 minutes, car c'est incompréhensible". Je l'ai vécu comme si on me j'étais 6 mois de mon travail dans la figure.
Depuis la fin du confinement, j'arrive à parler de mes difficultés rédactionnels. Ce n'est vraiment pas simple comme démarche. J'ai cette image de personne médiocre qui n'a strictement rien à faire ici dés que je parle de ma dysorthographie.
J'ai commencé à faire les démarches pour me faire reconnaitre travailleur handicapé, car je vis ma dysorthographie comme un handicap.
Les démarches sont longues, puisqu'il me faut des rendez-vous chez des spécialistes affins de constituer le dossier.
Mais pourquoi je le fais ? L'usure, le poids de ma vie dys qui est un fardeau. Et faire cette demande, c'est une démarche très compliquée pour mon égo.
Je suis une grosse consommatrice de musique et ma dysorthographie a un impact sur mon écoute comme sur le fait d'en faire.
On a essayé de me faire faire du solfège et du piano. Je suis incapable de différencier les notes à l'écoute associée à ma lenteur d'apprentissage, la prof a été mise à rude épreuve. L'idée de me faire de la musique a été très vite oublié.
Le plus compliqué a été durant les 4 années de collège ou la musique est une matière.
Il m'a fallu énormément de temps pour réussir à isoler les instruments. Mais c'est hyper compliqué de réussir à différentier des instruments très proches en sonorité.
Puis à une époque de ma vie, je me suis retrouvée par le hasard dans le monde de la musique comme tech lumière et roadie pour un groupe de metal. A forcé d'écumer les salles de concerts, les cafés concert, tu te fais des amis et de file en aiguille, tu te retrouves remercié sur des albums puis à participer à la vie de groupe de musique.
Pourquoi je vous en parle ?
Cette période a été très importante pour faire travailler mon oreille. J'ai enfin pu mieux distinguer les instruments, enfin vivre les contre-temps que je n'ai jamais pu détecter. Du fait que mon oreille c'était amélioré, j'ai pu mieux entendre certains mots en français, en anglais, flamand et hollandais (je vivais en Belgique à ce moment-là).
Et interviens le moment où je dois me consacrer à un métier bien plus rémunérateur, donc j'ai quitté le milieu de la musique. Arriva ce qui devait arriver, à ne plus solliciter mon oreille, je distinguais de moins en moins bien certaines sonorités du langage.
Le langage est une partie important que j'ai évoquée avec ma scolarité et précédemment avec la musique. Je vais rentrer un peu plus dans le détail des sons qui peuvent être compliqués pour moi. Ça ne sera pas exhaustif, juste des exemples.
Il sera aussi question de l'apprentissage des langues étrangères comme de la programmation.
J'ai beaucoup de difficulté pour différencier certains sons, voir certain mot et cela se perçoit dans mes écrits.
Les lettres "B" est confondu avec la lettre "D" voir "P", ou pour le "F" qui est interprété comme un "V".
Dans les exemples de mot que n'arrive pas à différencier, il y a "vert" et "vers", c'est le contexte de la conversation qui va m'aiguiller.
En anglais, on va prendre "Beach" et "Bitch", je suis incapable de différencier ses deux mots et quand je dois prononcer beach, il y a une chance sur deux que je prononce l'autre.
Avec le temps, j'ai appris à compenser. Cela a demandé un peu d'effort d'apprentissage par mon inconscience. Suivre de longues conversations ou écouter un discours, une conférence ou ça parle sans interruptions, j'ai une fatigue qui arrive et je décroche temporairement voir totalement.
Le téléphone ou con les conf call, c'est vraiment épuisant. Heureusement que l'on a fait de très gros progrès. C'est une épreuve qui est moins usante qu'à une époque.
Je vais terminer avec les environnements bruyants. Un environnement bruyant typique, les open space, ça me fatigue, car j'ai du mal à bien réussir à isoler la conversion, il y a trop de conversation parasite, surtout si on a un énorme plateau incluant du support, du commercial qui passent beaucoup de temps au téléphone.
Je vais faire court, c'est la catastrophe, mais parfois le fait d'avoir compensé avec le français me sauve la vie.
Je pense que le fait que je sois hyper sensible m'aide inconstamment à comprendre certaines choses de façon indirecte.
C'est aussi très compliqué pour moi, le côté anglophone doit jouer.
J'ai aussi des soucis de lecture du code, la syntaxe peut être violente pour moi, par exemple les parenthèses, les accolades m'obligent à reprendre plusieurs fois la lecture.
Cette partie devait être beaucoup plus longue avec pleins de captures d'écrans et de liens vers des exemples. Mais pour éviter de m'en prendre pleins dans la tronche, je suis obligée de m'auto-censurer, car ses personnes ne sont pas tolérantes et me font peur. Et paradoxalement j'ai se besoin dans parler, car ils participent sans le savoir à mon mal être voir peut être aussi au mal être d'autre personne dys.
En reprenant l'historique des captures d'écran sur les 4 dernières années de ma vie Twitter, j'ai constaté :
personne que j'apprécie et avec lequel je n'ai pas envie de me fâcher
des comptes ont disparu
comptes suspects :
comptes récents sans aucun abonnés et avec beaucoup trop de personne suivit
comptes sans réelles activités autre que le militantisme
façons d'écrire étrangement proche d'autre compte militant, oui, je suppose des personnes de double discours
Il y a un autre point, ses personnes qui militent ardemment pour l'écriture inclusive (le point de la mort) me font peur. Je vois des personnes sectaires qui dès que je parle, que je n'arrive pas à lire cette fichue écriture avec les deux façons de coller le point, ou les parenthèses, ne veulent pratiquement ne jamais comprendre, aucune compassion, c'est moi la fautive. Et le comble, ils osent me renvoyer sur des sites militant en inclusif, je ne sais pas si c'est juste de la connerie ou de la provocation, mais à chaque fois, ses personnes font que montrer leur m'épris face à mes difficultés. Pour reprendre leur argumentaire, ils sont validistes.
Pour des personnes qui se disent inclusives, je les trouve juste sectaires par mon expérience. Le dogme de l'idéologie et ma réalité ne sont pas compatibles.
J'ai le droit au fait que pour les dys cette écriture les aides. Les réponses dans mes tweets sur mes difficultés de lecture, de cette écriture dogmatique, c'est très aléatoire pour les personnes dys, certains ne sont pas du tout affectés alors que pour d'autre don moi, c'est l'horreur. Il en est de même pour les non dys. L'être humain est unique et on n'est pas tous câblés de la même manière, choses que ses ayatollahs ne peuvent pas comprendre vu que c'est l'idéologie qui est prioritaire.
Comme vous pouvez le constater, ses défenseurs des minorités à géométrie variable, je ne les portes pas dans mon cœur et pour certains, c'est du dégout et de la haine. Le dégout et la haine, je vise ceux qui ont des comptes bidons pour espionner et faire du double discours, un côté Bisounours et pseudo tolérant & de l'autre à utiliser ses comptes pour leurs propagandes. Allez bien vous faire explorer la glotte par votre fondement.
Un autre point qui me dérange, c'est que les militants font un tel prosélytisme que beaucoup de personne ce sont convertie a l'écriture inclusive a base de points. Je trouve cela juste dommage de céder devant des dictateurs qui s'ignorent.
J'ai terminé de vider mon sac, sur cette partie qui m'affecte et me ronge.
Quand je parle d'écriture inclusive, je parle de l'utilisation des points médian ou comme des accords entre parenthèse. Ecriture on l'on écrit par exemple celles et ceux, je ne suis pas stupide je comprend et c'est parfaitement lisible. Si vous être une personne inclusive avec un minimum de jugeote, merci d'écrire comme ca, sinon je continuerais de vous classer dans fanatique religieux.
Ma lecture est longue et compliqué, je dois m'y reprendre à plusieurs fois, prendre du temps pour lire. Le temps de lecture suivant le texte est fonction de la quantité de point ou de parenthèses présents. Je peux mettre entre 2 à 10 fois plus lents qu'une personne n'ayant aucune difficulté à lire le même texte.
C'est très simple, je ne les lis pas et c'est directement à la poubelle.
Je considère que si l'annonce est rédigée de cette manière, l'entreprise aura une logique identique en interne. Et comme cette logique me fait souffrir, le plus simple est d'ignorer ses entreprises.
Je ne les lis pas et c'est un no go direct pour travailler avec l'entreprise en question.
Si je me retrouve dans une entreprise qui pousse pour utiliser l'écriture inclusive, c'est un départ immédiat de ma part.
La réponse vous la voyez arrivé, c'est à la poubelle.
Sous se titre put à clic, je vise la vidéo très connue sur YouTube : La faute de l'orthographe.
La vidéo est excellente et démontre bien le côté élitiste que l'on a dans notre culture francophone concernant notre langue. On retrouve ce mécanisme chez les militants qui prônent l'écriture discriminatoire inclusive.
Ce qui me dérange, c'est la fréquence à laquelle on me sort cette vidéo dès que je parle de mes difficultés avec le français écrit. Ça en est devenu usant et contre-productif. La vidéo n'apporte rien pour améliorer ma vie de dys, je la vois comme un écologiste qui te parle du réchauffement climatique en enfoncent la porte ouverte de la mer de glace. On sait, on regarde, on acquiesce ou pas et on s'arrête là.
Par chance, il y a une autre vidéo qui aborde l'orthographe avec plus d'optimisme
Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Troubles_dys
Assurance maladie : https://www.ameli.fr/loire-atlantique/assure/sante/themes/troubles-langage-ecrit/symptomes-detection-diagnostic
MDPH pour faire reconnaitre officiellement l'handicap d'être dys : https://dossier-mdph.fr/monter-un-dossier-mdph-pour-dyslexie/
Article de l'Inserm : https://www.inserm.fr/dossier/troubles-specifiques-apprentissages/
Fédération Française des Dys (FFDys) : https://www.ffdys.com
DYS+ ou DYS Positif : https://www.dys-positif.fr
FranceDyslexia : https://francedyslexia.com